Le déj entrepreneurial du lundi

Le régime de l’auto-entrepreneur accusé d’introduire une « distorsion de concurrence » pour les artisans et commerçants. Fleur Pellerin veut modifier le système de notation pénalisant de la Banque de France pour permettre aux entrepreneurs qui ont échoué de rebondir plus facilement. Aux US, un quart des entreprises dans les NTIC (560 000 emplois créés et 63 milliards $ de CA généré) avaient au moins un fondateur d'origine étrangère.

L’auto-entrepreneur dans le collimateur

La France compte 1,2 million d'entreprises relevant de l’artisanat et du commerce de proximité. Mais, 37% des patrons ne sont pas « super optimistes pour 2013.

Pourquoi ?

  • Baisse du chiffre d'affaires des artisans et commerçants de 1 % en moyenne pour le 2ème trimestre 2012
  • Chute de 2 % de leur CA au quatrième trimestre 2012.

De quoi tomber dans le pessimisme…

Cela est dû entres autres à l’augmentation de la TVA qui est passé de 5,5% à 7% puis qui passera de 7% à 10% (à partir du 1er janvier 2014).

Difficile de croire en une potentielle reprise…

Mais pas que ! L’UPA (Union Professionnelle Artisanale) durcit le ton vis-à-vis des auto-entrepreneurs, qui en plus de toute cette conjoncture morose, viendraient introduire une « distorsion de concurrence ». « La priorité consiste à exclure les activités de l'artisanat et du commerce de proximité du bénéfice du régime de l'autoentrepreneur », a martelé Patrick Liébus, président de la Capeb et vice-président de l'UPA. Jusqu'à présent, la profession avait demandé - sans succès - que le bénéfice du régime soit limité à un an.

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La 2ème chance des entrepreneurs qui ont échoué

Fleur Pellerin, ministre chargée des PME, souhaite modifier d'ici à la fin de l'année le système de notation de la Banque de France, pénalisant les chefs d'entreprise ayant déposé le bilan.

C’est quoi ce système de notation ?

Alors, lorsqu’un entrepreneur dépose le bilan, la Banque de France lui accorde une notation (040). Cette notation porte sur les trois dernières années d’activité du dirigeant.

Jusque-là rien de méchant, sauf que…cette note permet aux banques de savoir si la personne a échoué (sans forcément distinguer les causes de l’échec, faute de gestion délictuelle ou crise etc…) et donc…vous vous doutez bien de la suite…est pénalisante si ce même entrepreneur souhaite renaitre de ses cendres et demander un prêt bancaire.

«Il ne faut pas stigmatiser les entrepreneurs qui ont connu des incidents de parcours. L'expérience montre qu'une entreprise est plus viable quand son dirigeant a connu un premier échec. Il faut distinguer les faillites frauduleuses des faillites provoquées par les difficultés économiques», explique Fleur Pellerin.

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Obama invite 75 000 entrepreneurs à venir créer leur boite aux US

Pour relancer la croissance et transformer l’économie, Obama mise sur les startups et sur les talents du monde, oui rien que ça ! A son intiative, les s »nateurs ont présenté un nouveau projet de loi pour créer un Startup Visa Act 3.0.

Simple constat…

Barak Obama nous informe qu’aux US, un quart des entreprises dans les NTIC (560 000 emplois créés et 63 milliards $ de CA généré) avaient au moins un fondateur d'origine étrangère. « Après tout, les immigrés ont contribué à créer des entreprises comme Google et Yahoo! » explique Obama.

En quoi consiste ce visa ?

  • Les entrepreneurs à fort potentiel pourront rester aux Etats-Unis pendant une durée de trois ans à condition qu'ils emploient au moins 5 collaborateurs sur place. Ensuite, ils pourront demander la carte de résident permanent, qui leur permettra à terme d’acquérir la nationalité américaine.
  • Les étudiants étrangers spécialisés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques pourront aussi rester 5 ans de plus s'ils trouvent un emploi dans la filière. Ils pourront ensuite obtenir un statut de citoyen résident.

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