Why Not Company, chic en toutes circonstances

Why Not Company est une jeune startup au positionnement intéressant dans le secteur lucratif et très concurrentiel de la maroquinerie. Née de l’intuition de Camille et Yoav, fraichement diplômés d'école de commerce, la startup se positionne sur la niche des objets du quotidien qui mériteraient d’être habillé d’élégance. Ils ont récemment tapé dans l’œil du grand photographe mode Jean-Daniel Lorieux, qui leur a offert son aide pour sublimer leur première gamme de pochettes de préservatifs en cuir. A découvrir de toute urgence !

Fiche d’identité de Why Not Company

Fondateurs: Camille Colin et Yoav Levy 

Concept:  articles de maroquineries pour objets du quotidien

 Business Model:  ecommerce en BtoC via leur site internet et réseau de revendeurs (BtoB) avec la personnalisation pour les entreprises, les Bde, les Associations, etc. 

Siège: Paris

 Site web: Par ici!

Portrait de Camille Colin, fondatrice de Why Not Company

Âge: 25 ans 

Formation: Master II Marketing et Communication à L'EBS Paris avec un parcours international (EBS Madrid, HKUST (Hong Kong), Mc Gill (Montréal))

Expériences professionnelles: Divers Stages ex: Deloitte, Albin Michel, Moncler, Bayer Materiall Science L'Oréal, et un poste chez Servcorp arrêté pour lancer la société. 

Un mot: Ambitieuse

Un film:  Into the wild. En effet, le personnage principal Christopher un étudiant brillant qui vient d'avoir son diplôme mais au lieu de continuer ses études décide de partir sur les routes, sans même prévenir sa famille. J'ai un peu fait la même chose en laissant mon travail pour créer ma société, je me suis ainsi lancée à l'aventure sur les routes de l'entreprenariat. Ce film montre aussi que le "bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé " et entreprendre c'est génial mais il faut savoir s'entourer et s'associer avec les bonnes personnes.  

Un péché mignon : chocolat

Un défouloir: le sport, notamment le ski en hiver et sinon en salle sur un tapis de course. 

THE startup: Michel et Augustin pour leur créativité et pour avoir redynamisé le secteur de l'alimentaire

Fan de: Steve Jobs 

Les projets en école, un avant-goût d’entrepreneuriat

Camille : « J'ai toujours eu l'envie de créer ma société et notamment car dans mon école de commerce (EBS), nous faisions souvent des projets d'entreprises et c'est ce que j'adorais le plus.  Il me restait à trouver le "bon projet" celui en lequel je croirais et pour lequel je me battrais, mais aussi la personne avec qui je pourrais m'associer et qui serait complémentaire, ce qu'il s'est passé quand j'ai rencontré Yoav Levy. »

Monter sa boite, une vraie aventure pleine d’apprentissage

Camille : « Être son propre patron nous permet beaucoup plus de liberté et nous rend fier mais cela implique aussi beaucoup plus de responsabilités et de rigueur vu que personne n'est là pour vérifier. Il s'agit de la meilleure expérience que j'ai pu vivre jusqu'ici, une vraie aventure. On rencontre des gens de tout horizon, chaque rencontre est une opportunité et la moitié des choses que nous avons entrepris jusqu'ici se sont réalisées grâce à ces rencontres. On apprend énormément de choses et chaque victoire est un moment incroyable. »

Le premier client: une passante parisienne croisée par hasard

Camille : « Je souviens très bien de notre premier client, il s'agissait d'une jeune fille à St Tropez. En effet, cet été pour notre lancement nous avions organisé un "summer tour" afin de venir à la rencontre de nos potentiels clients. Nous avons fait plusieurs villes de la côte d'azur et nous allions à la rencontre des personnes pour leur parler de notre société. Un après-midi dans les rues de St Tropez nous avons croisé une parisienne qui a tout de suite adhéré au concept et qui nous a demandé si nous avions des modèles sur nous. Nous lui avons montré quelques modèles et elle a tenu à acheter tout de suite la pochette jaune pour l'avoir pour l'été. Nous étions ravis car nous n'étions pas là pour les vendre mais pour nous faire connaître. »

Ces personnes qui ne comprennent pas les sacrifices de l’entrepreneur

Camille : « A chaque fois que l'on rencontre quelqu'un, la première question que l'on nous pose c'est "est-ce que vous vous payez" et même deux mois après le lancement les gens ont du mal à comprendre qu'on ne puisse pas se rémunérer tout de suite même si cela est logique. Certaines personnes ont du mal à comprendre que l'on quitte son job pour une société où l'on ne peut pas encore se rémunérer et ne comprennent pas la philosophie de vie d'un entrepreneur et les sacrifices que cela peut entrainer pour obtenir la vie que l'on souhaite. »

Ces petits plaisirs du monde Startup

Camille : « Notre petit plaisir inoubliable : notre shooting photo avec le célèbre photographe français Jean-Daniel Lorieux au Radisson blu cannes. Ce shooting n'était pas prévu et nous avons pu le réaliser grâce à une rencontre avec Jean-Daniel Lorieux et il a voulu nous aider et prendre sur ses vacances pour le réaliser. C'était une très belle aventure et nous avons eu de magnifiques photos grâce à celà. »

Portrait de Yoav Levy, fondateur de Why Not Company

Âge : 21 ans 

Formation : Bachelor Vente et négociation à L'ISTEC

Expériences professionnelles: Gérant de Myfood (Société d'achat et de reventes de produits d'épicerie)

Un mot : Ambitieux 

Un film : James bond pour son charisme et son élégance en toutes circonstances même après une crise cardiaque 

Un péché mignon : chocolat

Un défouloir: dormir m'apaise à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit

THE startup : Ice dream

Fan de :   Michael Benabou un discret co-fondateur de Vente privée qui reste humble, accueillant et simple malgré le succès. 

Entreprendre, c’est mon destin

Yoav : « Aussi longtemps que je me souvienne j'ai toujours écrit que je serais PDG sur mes fiches d'information à l'école. J'étais collectionneur de timbres à l'âge de 14-15 ans, je les achetais à la brocante en vrac. J'ai conseillé au vendeur de les ranger dans des albums pour mieux les vendre et que moyennant 20 timbres je les lui rangerai. Je lui ai donc vendu un album neuf le double du prix (acheter un stand plus loin). J'ai présenté la collection à un brocanteur acheteur et connaisseur qui a accepté de me racheter 20 timbres de son choix pour 30 euros. Ma plus belle opération a été de les choisir comme paiement. Ce n'était pas grand-chose mais ça a été mon déclique. J'ai toujours eu l'envie faire de la vente, j'ai toujours été baigné dans ce monde-là depuis mon enfance. Ce n'est qu'à 17 ans , à la suite d’une recherche décevante d'un contrat pro, que mon insouciance m'a poussé à créer ma première société. A 18 ans je modifiais les statuts pour changer d'activité et prenais goût à l'entreprenariat.  Aujourd'hui à 21 ans, je travaille toujours à la développer en parallèle de why not company

Apprendre, Networker et Voyager ou le plaisir d’entreprendre

Yoav : « Je fais ce qui me plait, j'entreprends. En effet savoir que je me construis par moi-même est un sentiment qui me procure beaucoup de fierté. Ce que j'apprécie le plus ce sont les différentes rencontres que je fais et qui m'apprennent beaucoup. Sans compter les nombreux voyages à travers le Maroc qui au fil des kilomètres me font grandir. »

L’entrepreneur, cet être bien entouré mais parfois incompris

Yoav : « Quand je me suis rendu compte que l'on peut être très bien entouré et se sentir seul. En effet ce n'est pas un mythe l'entrepreneur se retrouve naturellement isolé. Peu de gens comprennent que nous sommes prêt à tout pour un travail qui nous payera peux-être que dans 3 ans. A 17 ans difficile de faire comprendre que plus tôt je commence, mieux je me porte. C'est pour cela qu'il  faut se rapprocher des réseaux d'entrepreneurs qui partagent la même philosophie de vie : le travail, le sacrifice et la joie d'entreprendre. »

 Quand un produit rencontre son marché : pur moment de bonheur

Yoav : « Quand j'ai vendu une pochette à une amie d'ami. Elle m'a posé la question de ce que je faisais dans la vie. Je lui ai donc rapidement présenté why not company, que nous commercialisions comme premier produit une pochette à préservatifs élégante et discrète, ce à quoi elle a répondu tout de suite "J'adore mais c'est génial, j'achète". Nous travaillons sur un produit qui répond à un besoin latent par définition la plupart des gens ne savent même pas qu'ils en ont besoin. Notre plus grosse partie de notre travail est de le rendre évident et de faire connaître notre démarche. Alors quand on tombe sur une personne qui en perçoit le besoin et qui voit en notre produit la solution à de multiples situations gênantes, cela nous rassure et nous donne encore plus d'énergie à le faire connaître. »

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